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martine et gérard archives les news le mot du capitaine l'humeur de martine escales espagne portugal antilles canaries cap vert l'équipage le bateau recettes liens nous contacter formualire de conatct 21-07-2018 nos canadiens préférés nancy et benoît, nous les avons connus aux açores, à horta, en 2012. la bande de vieux lascars que nous étions, avions repéré la belle canadienne qui était derrière nous sur leur sun odyssey, latitude. un prétexte fallacieux, d’odeur de barbecue venue jusqu’à nous, nous a permis d’entrer en contact. nous avons eu bon nez ce jour-là puisque nous avons fait connaissance de gens adorables, joyeux, parlant « presque » notre langue et partageant notre passion pour les choses de la mer. depuis, martine leur rend visite à montréal chaque fois qu'elle va voir sa fifille. nous avions retrouvé benoît en 2015 aux antilles et, en juin 2017, à bord de , il était venu naviguer quinze jours en bretagne. cette année, pour notre balade irlandaise, sa blonde préférée, nancy, s’était jointe à nous. l’an dernier, benoît avait réussi, avec succès, son examen de première année de marin breton. il a, également, brillamment réussi son examen final de deuxième année et, par conséquence, décroche, avec mention très bien, son brevet. ne pouvant pas en rester là, il a décidé de se mettre à son compte et de revenir l’année prochaine. but de l’opération, acheter un bateau. il est « tombé en amour » avec les pogo et autres bateaux de ce style. là-bas au canada et aux u.s.a., ils pratiquent un genre de navigation beaucoup plus pépère que chez nous, avec des bateaux lourds, grand-voile sur enrouleur, pas de spi etc. un exemple, benoît, avant de monter à bord de n’avait jamais mis une voile de portant et, pourtant, il a traversé 4 fois l’atlantique ! en espérant qu’il trouve la perle rare par chez nous, je pourrai lui servir de coach, chose que j’adore faire. allez, mon benoît, compte tes sous, calcule, on va le trouver le bateau de tes rêves ! après les îles d’aaran, s’est posé dans une petite marina toute récente, presque déserte, à 20 milles d’inishmore, à rossaveal, afin de pouvoir, sereinement, louer une voiture et se balader dans le connemara. comme nous sommes toujours bénis des dieux, côté météo, nous avons pu découvrir les paysages grandioses, les lacs innombrables, les moutons encore plus nombreux que les lacs de cette région magnifique, sous le soleil, sans vent. martine a été impériale au volant, malgré la conduite à gauche, les routes étroites et sinueuses et les bestioles en liberté. puis direction galway, quatrième ville d’irlande, surprenante, grouillante de monde, d’activité, avec de la musique partout dans les rues, dans les pubs avec de belles balades le long du fleuve corrib. le port, équipé de ponton, eau, électricité est apparemment gratuit. nous y sommes restés trois jours, sans voir âme qui vive d’officiel, ni aucune indication d’un emplacement quelconque d’une capitainerie (ni de sanitaires, d'ailleurs !) . nous avons assisté à la finale de la coupe du monde dans un immense pub, the quay, avec une salle spéciale dédiée à l’événement. beaucoup de français, ambiance d’enfer, même nos québécoi s ont chanté la marseillaise ! d’ailleurs, c’est de cette ville qu’ils nous ont quittés pour retourner dans leur belle province. au suivant ou plutôt aux suivantes puisque marilyne et françoise, de l’amcre, ont embarqué jeudi soir, à clifde n. 16/07/2018 persévérance, persévérance ! il ne faut jamais désespérer. il y a 28 ans, nous étions partis, toute une bande de jeunes, dont christian, pour les îles d’aran et galway sur le sun odyssey du capitaine jean-yves. ce fut une véritable aventure ! je vous passe les péripéties diverses et variées que nous avons rencontrées. pour finir, je n’ai jamais vu les îles d’aran, ayant dû débarquer aux iles scilly pour cause de travail à reprendre. le reste de l’équipe a fini par atteindre les fameuses îles et moi, m’y voici, 28 années plus tard… avec, à la clé, une belle navigation à la voile, 80 milles nautiques à parcourir entre dingle et ici, 90 mn réelles pour cause de vent arrière, entre 15 et 20 nœuds établis, tout sous spi, mer bien rangée, aucune houle car il n’y a pas eu de mauvais temps depuis un mois. on commençait à désespérer de pouvoir naviguer correctement à la voile. 100 heures de moteur depuis que nous sommes partis début juin, 200 litres de gasoil ! moi qui braille sans arrêt après les boîtes à boulons qui abîment la mer avec leur vitesse excessive et le sillage pourri qui va avec, ça ne faisait pas chic ! nos canadiens tout frais débarqués de montréal ont eu un peu de mal à s’adapter (ce n’était pas le mal de mer mais une petite gastro qui avait traversé l’atlantique) . nancy a nourri les poissons et benoît nous a fait un coup de mou. depuis, tout est rentré dans l’ordre et ils pètent à nouveau la santé. argo nous a quittés pour quelque temps afin de débarquer pierrot, marie-do et christian à galway et embarquer un autre équipage. si jamais, un jour, vous voulez faire un retour sur vous-mêmes, vous extraire du monde moderne qui va trop vite, venez donc habiter ici, passer quelque temps à inishmore, aux îles d’aran, en hiver, évidemment. l’archipel est placé aux premières loges pour recevoir les dépressions atlantiques et le paysage s’en ressent. pratiquement pas d’arbres, des kilomètres et des kilomètres de murs de pierres, montés depuis des siècles, à la fois pour se protéger du vent et cultiver quelque peu les bouts de terrains qu’entourent ces murs. ici, les gens ne parlent quasiment que le gaélique, les pancartes d’information ne sont même pas bilingues et dans tout le connemara, c’est la même chose. pour ceux qui râlent contre les pancartes routières bilingues en bretagne, ce pourrait être pire ! mardi dernier, départ d’inishmore, but, trouver un bon mouillage, avec un pub pas trop loin, équipé de la télévision. ce qui fut fait à kilkerian. dans le pub situé juste en haut de la côte séparant le port du village, deux groupes face à face : nos québécois et nous, supporteurs des français bien sûr, et tout un groupe d’allemands, supporteurs des belges. et des irlandais, plus ou moins indifférents au match. nos amis teutons ont fait un peu, beaucoup la gueule à la fin et nous, un retour épique au bateau puisque l’annexe était échouée, voire plantée dans une vase bien molle, bien noire. après maintes manœuvres et rigolades, nous avons fini par regagner le bord et fêter l’anniversaire de martine. ce qui fut fait avec cadeaux surprise (choisi par moi-même) , gâteau surprise ( fait par nancy, plus celui offert par le patron du pub, cf. la photo, que gégé a ramené, au péril de sa vie, en tenant la boîte en plastique entre ses dents) , champagne et dodo. notre prochaine étape sera de trouver un pub pour la finale à galway ce qui ne sera pas difficile car côté pubs, la ville n’en manque pas ! 05/07/2018 toujours vers l’ouest ! kornog atav ! je peux vous l’avouer maintenant, avant de partir pour l’irlande, j’avais consulté une voyante pour savoir si c’était la bonne année pour y aller. notre expérience de 2008 nous avait laissé, il faut le dire, des souvenirs quelque peu… humides. cette brave femme, après avoir consulté, les astres, toutes sortes de gris-gris, téléphoné à météo france, interprété les gribs gfs, m’avait regardé droit dans les yeux en me disant : « aucun doute, allez-y, je vois du bleu, du bleu et encore du bleu ». je me disais en moi-même, doutant un peu de ses capacités et la croyant daltonienne, elle a dû confondre le vert et le bleu, d’ailleurs, ne dit-on pas la verte erin ? et bien, non ! elle avait raison (comme christian), nous voyons tous les jours du bleu, du bleu et encore du bleu : le ciel irlandais ! même les locaux ne reviennent pas de la météo de ce mois de juin et début juillet. ici, on parle de sécheresse, de manque d’eau, du jamais vu ! pour l’instant, de l’eau, on arrive à en trouver, en revanche, pour le pinard, c’est toujours la disette malgré la livraison des